Pour cette édition, nous ressortons les fouets pour nous transformer en… gardiennes des clés !
Et si vous étiez kidnappé par un trio d’Amazones Injustes, tyranniques et exquisement perverses ? Et si elles vous obligeaient à effectuer des tâches qui les amusent (elles, pas vous !) ? Et si elles vous transformaient en esclave en abusant de tous vos points faibles ?
Et si c’était le thème du 6e boudoir Infernal ?
Question subsidiaire : comment auriez-vous réagi ? En fraternisant avec vos compagnons d’infortune ou, au contraire, en jouant les loups solitaires ?…
LE SAVIEZ-VOUS ?
Avant chaque Boudoir, nous envoyons à nos invités une lettre secrète. Impossible d’en dévoiler le contenu, il change en fonction du thème ! Par exemple, la lettre de l’édition « Amazones » s’intitulait « Kidnapping en terre inconnue »… Et parmi d’autres consignes précises, mystérieuses ou absurdes (semble-t-il), nos participants-jouets devaient réfléchir à leur superpouvoir. De quoi les faire cogiter avant de les priver de leur liberté…
UN BOUDOIR, UNE SCÈNE
Ils sont tous prisonniers, nus, fesses rougies, à notre merci.
Un est au sol, bâillonné et entravé,
un autre dans la cage, incapable de bouger à cause de son cou coincé entre les barreaux, et son compagnon de cellule au-dessus de lui, sanglé bien serré sur une planche,
un autre sur le petit banc à fessée, qui agrippe les montants métalliques à pleines mains en se retenant de crier. Lui, il est prisonnier de l’intérieur. 18 x 4, voilà les dimensions de son délicieux supplice.
Le dernier, menotté sur la croix de Saint-André, assiste impuissant au spectacle. Sans doute rêve-t-il de s’échapper pour se constituer prisonnier sur le petit banc et de se plier, lui aussi, à la loi du pilon.
TÉMOIGNAGE
Pour ce deuxième volet, ces Dames ont organisé un scénario ”Prison Justice”. En effet, étant les sujets de ces geôlières, nous avions guère le choix que d’imaginer un plan d’évasion. Tel était notre projet, imaginer un plan pour sortir indemne de ces lieux.
Ce soir-là, nous étions conviés tous en même temps et mis à disposition des Gardiennes des lieux qui sautèrent sur l’occasion pour nous attachés et certains arnachés… je ne vous cache pas que la lecture fut compliqué pour certains.
L’imagination des Dames sont débordantes et j’ai cherché à relever le niveau, nous demandant une lettre, j’en avait fait un dossier très détaillé avec un plan schématique des lieux et toutes les solutions avec le potentiel. J’admets avoir travaillé le sujet… sauf que l’une des Dames m’a pris le dossier des mains et l’a lu. C’était le risque qu’elles apprennent le tout, il y avait des objectifs assez poussés. Sur le moment, j’en ai beaucoup rigolé mais par la suite, les punitions en furent tout autres. Certains continuèrent d’être attaché, d’autre enfermés et d’autres fouillés.
Ultrasensible, l’une de ces Geôlières me fouillent un peu en profondeur, tout en stimulant nerveusement les muscles fessiers… bon des fessées quoi. Et cette alternance fut puissante mais divine, de quoi planer dans les hautes sphères du subconscient jusqu’à cette jouissance venue de mon être intérieur extériorisé vocalement et jusqu’à ce que mes muscles me tiennent plus debout. Mais ces petits doigts restent toujours en moi tel un fil me gardant connecté à la réalité. Puis les alternances fessées et travail anal me refait partir de nouveau. Comment résister ? À ce moment, le visage vers le sol, je sentais tous les regards portés vers moi tel un spectacle ou un hymne à l’abandon. J’admets que psychologiquement et physiquement, j’ai tressailli rapidement contre ces poids. Une libération telle que j’ai l’impression d’avoir purgé ma peine et mon énergie vitale.
Peu après avoir retrouvé mes esprits, je m’amuse avec mes compagnons pour chercher à en faire sortir un de sa cage. Pour cela, il fallait résoudre des casse-tête, mon compagnon a réussi le premier mais le second fut plus complexe (#frustration encore présente) que je n’ai pas réussi à résoudre. Après des aides pratiques au profit de ces Dames, mon compagnon a réussi à sortir mais il a voulu être joueur et c’est vu prendre une punition de 2 minutes de fouet.
Après une petite pause émotion, je me retrouve à nouveau au sol, car ces Dames n’étaient pas encore satisfaites à première vue. La formule magique précédente fonctionnant à la perfection fut réitérée (alternance de griffures/fessées/doigtage) mais selon la pratique un blind test pouvait être un bon jeu “Qui me faisait quoi ?”… En même temps de ces questions, mon âme et ma chair partaient vraiment en vrille mais pire qu’avant, je deviens fou et mon âme quitte mon être peu à peu. Impossible de savoir combien de temps cela a duré, mes souvenirs sont très flous mais je me souviens d’une phrase : ”Un défi de 5 jouissances pour un compagnon” (par voie sexuelle). J’admets que j’ai atteint les 5, mais par d’autres pratiques ancestrales.
Il n’est d’autres meilleures sensations que celle-ci, un lâcher-prise à en pleurer et à désensibiliser les organes et les nerfs de ma peau. Un abandon où notre âme quitte notre enveloppe organique et flotte sur un océan avec un ciel étoilé, un sentiment de plénitude que rarement eu dans ma vie et que je recommande à qui que ce soit.
Le Boudoir Infernal n’est pas à prendre au sens strict du terme : ”Salon de Dame très difficile à supporter” avec cette définition, il est vrai que cela semble une chose horrible. Mais justement, cela inspire au dépassement de soi et à la quête du meilleur de nous même. Je suis fier et honoré de vous connaitre et d’être l’un de vos sujets pour ces expériences hors du commun et cette invitation à la découverte de cette atmosphère unique.